BACK TO ALMA-ATA.
Kazakhstan, 2020.
Des années plus tard, je reviens en Asie Centrale.
Je retrouve des amis et des paysages qui me sont chers.
Pas une vraie série, seulement quelques images d’un rapide détours en février.
Je suis accueilli par un visage familier à 5:30 du matin. Dimitri, matinal, me découpe une tranche de saucisse de cheval et ouvre la vodka.
Almaty, Kazakhstan (2020)
Almaty, Kazakhstan (2020)
Revenu au Kazakhstan pour le travail, je souhaite tout de même voir la montagne. Je loue une petite cabane en altitude où je passerai quelques jours à travailler sur mon livre. Mon hôte, un grand kazakh accompagné de son frère, m’emmène en voiture dans la montagne et ne repartira qu’à la nuit tombée. Nous convenons qu’il reviendra me chercher trois jours plus tard.
Un rivière à moitié gelée coule devant la maison. Ce sera ma seule source d’eau pendant trois jours.
Je suis seul, pas vraiment âme qui vive aux alentours. Je travaille sur les carnets que j’ai écrit lors de mon dernier voyage en Ukraine.
Je découvre les environs ainsi que les toilettes. J’ai eu le temps de passer dans une petite épicerie afin de rassembler quelques provisions qui me tiendront trois jours.
Il n’y a pas de douche. Après une négociation houleuse, je parviens finalement à faire entendre au propriétaire mon besoin. Nous trouvons un accord : il puisera l’eau de la rivière et préparera un ‘banya’ - le sauna - afin que je puisse au moins me laver ce soir. La mise en branle du système étant longue et complexe, nous nous relaxerons ensemble le soir, avant de nous jeter dans la rivière gelée.
